Après une quinzaine d'années avec la formation BAD MULES qui lui permettra de remporter le Blues Challenge français en 2016, il ira donc faire une nouvelle incursion à l'IBC de Memphis, qui sera suivie d'une petite tournée dans le Mississippi.
De nombreux voyages aux Etats Unis, notamment en Floride pour accompagner ses amis de longue date, Josh Miller, Karl W.Davis ou encore Jim Mac Kaba, mais aussi à New Orleans à plusieurs reprises, lui permettront d'approfondir cette culture pour les musiques Afro-américaines.
De nombreuses participations à des albums, dont 6 avec Bad Mules, et l'honneur d'avoir pu enregistrer sous la coupe de Blaise Barton et Dave Specter, au Joy Ride Studio de Chicago en 2017, pour l'album de ses compères Jennifer Milligan et Pascal Fouquet (Lil Red & the Rooster).
Avec un répertoire puisé chez de fabuleux artistes de NOLA
les reprises swing, rock’n’roll des années 40 à 60, laissent place en festivals, à une majorité de compositions de Denis, et avec toujours cette énergie scénique qui caractérise Nolapsters.
Entouré de musiciens chevronnés et talentueux (Igor Pichon, Ben Bridgen, Thomas Aubé, Félicien David), Denis, accompagnant lui même très régulièrement de nombreux artistes américains en Europe et outre Atlantique (Mac Arnold, Omar Coleman, Tom Holland, Barrelhouse Chuck, Jonn Del Toro Richardson, Johnny Nicholas, Dave Gross, Wanda Johnson, Jimmy Burns, CW Ayon, Chris Ruest, Nathan James, Jose Ramirez, Ivy Ford...), ne peut que promettre le meilleur sur scène et en studio.
Le premier EP 7 titres «Who Dat?» sorti en mars 2018, et épuisé désormais, à permis au groupe de se rôder sur scène et de se préparer au nouvel album qui sortira en Mars 2023.
Un nouvel opus qui se verra agrémenté d'une section de cuivres, de choristes, d'un piano et de quelques invités de marque (Sax Gordon Beadle, Cédric Le Goff, Austin Brashier, Nathan James, Nico Wayne Toussaint, Arnaud Fradin...) autour de 10 compositions de Denis, qu'il aura eu le temps de peaufiner pendant ces 2 années où concerts et tournées ont été mis sur pause.
credits
released March 31, 2023
IT DON’T BOTHER YOU
Du Rhythm’n’blues 60’s à l’état brut, un « Up » tempo cuivré, appuyé par un riff de guitare puissant (Thomas Aubé) à la sauce Stax, et qui n’aurait rien à envier au générique US d’un « Hawaii Five-0 ». Ajoutez à cela un duel orgue (Cédric Le Goff) et harmonica (Nico Wayne Toussaint) qui se finit en apothéose après 3.30, et vous obtiendrez là, la promesse d’une envie subite de remettre le morceau !
THE SHELTER
Un mid tempo Soul, qui vous entraîne dans « The Shelter », l’abri qui vous sert de refuge à la mélancolie. Une Soul story qui pourrait servir de B.O avec ses choeurs (Julie Dumoulin et Laurence Le Baccon), ses riffs de cuivres, un orgue Hammond, aux relents Booker T.
Le solo d’Arnaud Fradin aux accents Albert King’siens, sans nul doute, « we’re dancing in the street » comme le scande les choeurs de fin, en souhaitant que ça ne s’arrête plus…
CHIKEN RESCUE
Ce swing à l’influence incontestable de la Frenchmen street de New Orleans, nous raconte l’histoire farfelu du sauvetage d’un « fried chicken » dans une gouttière au 2è étage d’un hôtel... Ecrite lors d’une tournée avec le légendaire Mac Arnold, il était normal de le retrouver ouvrant ce morceau, avant de nous laisser aux soli de piano (Ben Bridgen) et de guitare inspirés, dans un style Ragtime, pour le grand plaisir des danseurs.
MY FIRST CHRISTMAS ALONE
Une rumba/swing qui ne sera pas sans nous rappeler le Brian Setzer Orchestra et ses incursions dans les Christmas Extravaganza ! N’échappant pas à la règle, Denis nous raconte non sans humour, son premier Noël seul, sans jamais mentionner ce « bad » virus qui lui inspirera cette chanson. Sections de cuivres appuyée, un swing digne des Cab Calloway et autres contemporains comme James Hunter, avec encore de merveilleuses choristes soutenant un chant nonchalant à souhait.
THE BEAUTIFUL SAD SONG
Cette ballade nous plonge de nouveau dans le swamp Néo Orléanais, une valse aux accents cajun qui nous gratifie d’une somptueuse partie de guitare de Nathan James. Douce et mélancolique, on se laisse porter par la mélodie qui entraîne vers une fin « gospélisante » où guitare slide, choeurs et « claps » s’en donnent à coeur joie.
MAILMAN ON EVEREST
On ne serait pas surpris si Tom Waits avait plané dans le studio ce jour là. Un thème guitare / saxophone qui vous martèle jusque dans votre lit sur ce ternaire dégingandé. L’histoire d’un amant éperdu qui se sent aussi inutile qu’un facteur sur le toit de l’Everest, quand son amour n’est pas là. Un Everest culminant, non pas au Tibet, mais bien en Louisiane avec un sousaphone (Benoît Gaudiche) et saxophone (Félicien David) qui marquent le pas, d’Igor Pichon, qui nous enveloppe d’une contrebasse aux rebonds chaleureux…
EARTHBOUND
Ce 3è single de l’album n’échappe pas à la règle des refrains « Soul Blues » dont vous aurez du mal à vous débarrasser. Un riff de guitare accrocheur sur une rythmique posée, se mêlant intimement avec le Fender Rhodes de Ben, et des choeurs martelant « I believe in your Soul, let it shine »… On oscille alors entre se laisser aller à danser sur un groove mid tempo, ou juste écouter cette ode à l’écologie, avec en toile de fond des inspirations allant d’un Otis Redding, au beaucoup plus contemporain, Warren Haynes.
WINKY MELI
A la croisée des chemins entre le studio Sun de Memphis et la Frenchmen street de New Orleans, « Winky Meli » est un subtile mélange pour danseurs de rock&roll et aficionados de Juke joints où la bière coule à flot et ou les musiciens se démènent pour que la fête dure toute la nuit ! Un Gordon Beadle époustouflant et la partie de guitare de François Nicolleau n’est pas en reste… On se prend tout à tour à scander, pour que ça ne s’arrête pas, « yeah, she likes to dance » !
SHE’S MY GIRE GIRL
Ce Doo Wop cuivré, avec des choeurs entêtants sur un fond de piano bastringue, n’est pas sans rappeler Johnny « Guitar » Watson.
L’amour, toujours l’amour, thème récurrent des chansons 60’s, on l’on se brûle parfois les ailes. « She’s my fire girl » invite cette fois ci à la guitare, Julien Broissand, nous délivrant un sompteux solo tout en finesse. On a envie d’inviter sa, son partenaire pour 3 minutes de danse langoureuse, et c’est trop peu…
HEY DAD
L’album se clôture par cette Blues ballade, très personnelle, où l’auteur
dit au revoir à ses parents. Un morceau débuté en 2007 et resté inachevé jusqu’à 2021, comme un livre resté ouvert pour conjurer le sort.
Le texte sera achevé en 15mn au chevet de sa maman, 14 ans plus tard.
La boucle est bouclée, et c’est ainsi que se termine cette promenade en 10 chansons Blues, Swing ou Soul, avec un Nico Wayne Toussaint à l’harmonica acoustique et Nathan James à la slide guitare, comme pour envelopper de toute la douceur du monde un chapitre qui se referme...
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